Un final en feux d’artifices pour ce grand évènement, et cette grande soirée, jeudi 9 janvier 2014 dans la zone de l’ancienne lagune Leblond, vers laquelle avaient convergés de nombreuses personnalités et élus des communes de la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral (CACL). Madame le Maire de Cayenne, Marie-Laure PHINERA-HORTH, était aux côté de ses confrères et Maires des Communes de la CACL, pour assister à l’inauguration de l’une des plus importantes réalisations sur le sol de sa commune. La Ville de Cayenne dispose désormais d’un ouvrage moderne et adapté au traitement de ses eaux usées conforme aux normes et à la réglementation Européenne. La nouvelle station d’épuration à boues activées, va prendre la relève de la station actuelle, largement saturée et sous-dimensionnée, qui datait de 1986. Elle va permettre de traiter les eaux usées de la Ville de Cayenne et du nord de Matoury. Soit, dans sa phase de démarrage le traitement de de 60 000 équivalent-habitants, avec une évolution à  90 000 équivalent-habitants à l’horizon 2030.

Trois ans de travaux et huit ans de préparation auront été nécessaires pour que cet ouvrage, le deuxième chantier de grande envergure de la CACL, devienne une réalité, après l’usine d’eau potable de la savane Matiti. Une véritable Rolls Royce, comme l’a nommé le Président de Région, Rodolphe ALEXANDRE, lors de son allocution. Cet ouvrage dont le coût de réalisation s’élève à 28 millions d’euros a été financé par la CACL, la Région, l’Etat, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques). Un investissement qui ne sera pas sans répercussions sur notre facture d’eau, avec près de trois euros par mois en plus pour une habitation consommant 120 m3 par an. Malgré tout, le prix de l’eau dans les communes de la CACL reste l’un des plus bas de France, soit  2,64 euros/m3 pour un volume de 91 à 120 m3, alors qu’Il est de 3,32 euros/m3 sur le territoire de la CCOG. Le prix moyen dans l’Hexagone est lui de 3,23 euros/m3.

Rappelons que le raccordement au réseau d’assainissement collectif, lorsqu’il existe, est obligatoire depuis septembre 2012 pour les habitants et les professionnels des zones concernées. Ce qui devrait mener à la disparition des stations de traitement individuelles et des fosses septiques. Les propriétaires disposent de deux ans pour se mettre aux normes et réaliser le raccordement. Des sanctions financières peuvent être appliquées en cas de non respect de la réglementation. La Step Leblond n’est qu’une partie du plan global d’assainissement mené par la CACL, puisque d’autres projets sont menés en parallèle. Comme à Rémire-Montjoly, où on attend la réalisation du “pôle épuratoire Lacroix“, avec un équivalent d’absorption d’une capacité  de 20 000 équivalent-habitants. Les travaux sont prévus pour démarrer en juillet prochain. En attendant, c’est le poste d’Attila-Cabassou, prévu pour février/mars 2014 qui devra assurer la transition. La commune de Roura n’est pas en reste avec l’augmentation de sa population et la réalisation du site de “Racamont“ qui doit permettre le traitement des eaux usées pour un équivalent de 1 800 habitants.