Marche pour la liberté de la presse

Marche pour la liberté de la presse

Une foule de plus de 300 personnes, toutes vêtues de blanc, a défilé ce samedi 10 janvier 2015 dans les rues de Cayenne, faisant écho à l’appel lancé par Marie-Laure PHINERA- HORTH, le Maire de Cayenne, et de son conseil municipal. Une marche Républicaine dans l’union, pour rendre hommage aux 17 victimes de ce cauchemar qui a bouleversé la France durant trois jours et défendre, tous ensemble la liberté de la presse, en exprimant son indignation face à ces attaques terroristes. En Guyane, comme dans le reste de la France, nous étions tous CHARLIE. Ce slogan devenu le symbole de la défense de la liberté de la presse, était arboré par tous les manifestants, aux côtés d’un autre slogan “JE SUIS CLARISSA“, en hommage à la policière martiniquaise, CLARISSA JEAN-PHILIPPE, abattue par les terroristes.

Une foule d’anonymes, mais aussi de personnalités politiques, de responsables du monde socioprofessionnel, des associations, des journalistes, des responsables et représentants de divers cultes et l’ensemble du conseil municipal de la ville de Cayenne défilaient aux côtés de Marie-Laure PHINERA- HORTH. On a pu voir entre autres : le préfet Eric SPITZ, le sénateur et Conseiller général du canton de Cayenne Nord-Est, Antoine KARAM, le sénateur et Maire de Mana, Georges Patient,le Président de Région, Rodolphe ALEXANDRE. Notons que c’est la première fois qu’un préfet de région prend part à une manifestation.

Le départ à 7 h 30 de cette marche a pris sa source devant le siège de l’hebdomadaire “La semaine guyanaise“ pour défiler le long de l’avenue Pasteur. Des arrêts symboliques ont ponctués le parcours de la manifestation, devant le quotidien “France-Guyane“ et le commissariat de Police de Cayenne, pour finir devant l’Hôtel de Ville.

Demain dimanche 11 décembre, les ultra-marins de l’hexagone se joindrons à la marche pour CHARLIE HEBDO, aux côtés de François HOLLANDE, le Président de la République. Une démonstration de force contre la barbarie et l’obscurantisme.