Répondant à l’invitation de l’ancien président de la chambre d’agriculture et exploitant agricole Christian EPAILLY, Madame le Maire de Cayenne, Marie-Laure PHINERA-HORTH, s’est rendue ce vendredi 8 août dans la commune de Montsinery sur l’exploitation de ce dernier. Madame le Maire était invitée à l’inauguration et la présentation du grand projet du premier centre de quarantaine privé de Guyane destiné au développement de la culture de la banane. De nombreux autres élus du département avaient également fait le déplacement. Parmi eux Madame Cornélie SELLALI BOIS BLANC, Maire d’Iracoubo, Monsieur David RICHE le Maire de Roura, Gilles ADELSON, Maire de Macouria, Monsieur Georges PATIENT, Sénateur Maire de Mana, le sénateur Jean Etienne ANTOINETTE.

C’est avec une fierté non feinte que Christian EPAILLY, à l’origine de cette aventure, a présenté  le premier programme de développement de vitroplan avec ses 10 000 premiers plans prévus pour une commercialisation dans environ trois mois. Ces cultures in vitro doivent intégrer la serres flambant neuf et prévue pour un développement des plans à l’abri de toutes agressions. Un dispositif et une conception qui représente un investissement de 30 000 euros. Des exigences sanitaires et techniques qui ont permis à Christian EPAILLY d’obtenir l’agrément des services sanitaires. L’objectif de l’exploitation doit permettre de produire 200 hectares de bananes dans les cinq ans à venir et de satisfaire le marché local par une production locale. A noter que la consommation mondiale de bananes, toutes espèces confondues, atteint 110 à 120 millions de tonnes produits sur une surface estimée à environ 10 millions d’hectares.

Ces nouveaux plans de la variété Cavendish qui représente près de 50 % de la production mondiale, devraient également éviter de perturber la production en résistant mieux contre la maladie de Panama, de son nom scientifique la fusariose, issue d’un champignon désastreux. Il s’agit d’une infection généralisée par voie vasculaire dont l’extension est rapide, provoquant la mort des plantes et interdisant toute reprise rapide de la culture bananière sur les parcelles infestées, car sa transmission se fait par le sol.