Ce dimanche 19 juin, l’association Femmes en devenir en collaboration avec la Ligue d’athlétisme de la Guyane ont organisé une matinée de « mobilisation autour du sport pour lutter contre la drépanocytose » à l’occasion de la Journée Mondiale de la Drépanocytose en présence de Mme Sonia Francius, Directrice de la DJSCS, et marraine de la manifestation ainsi que Mme Marie-Laure Phinéra-Horth, maire de Cayenne.

Cette maladie encore méconnue bien qu’elle soit la maladie génétique la plus répandue dans le monde est une maladie héréditaire se transmettant à certains enfants, que si les 2 parents sont porteurs du gène de la drépanocytose. Avec 1 risque sur 4 à chaque naissance. Environ 2000 personnes sont drépanocytaires en Guyane.

Constatant que malgré tous les efforts que cette maladie pâtit toujours d’un déficit de reconnaissance, Mme Sara Briolin présidente de Femmes en Devenir a décidé de mener une large campagne de sensibilisation. Un programme varié était proposé, ateliers d’initiation aux techniques athlétiques, prestation de danse des Poms’Poms Girls and boys, animations artistiques, stands d’informations sur la maladie, témoignages…

Mieux connaître la drépanocytose ?

La drépanocytose est une maladie génétique du sang, qui affecte plus particulièrement les populations de race noire. Cette particularité explique qu’elle est, sur le continent africain, la première maladie génétique affectant, dès la naissance, des milliers de malades.

La lutte contre la drépanocytose figure depuis 2009 parmi les priorités de l’OMS pour la zone Afrique et occupe le quatrième rang dans les priorités en matière de santé publique mondiale, après le cancer, le sida et le paludisme. La drépanocytose n’est pas une maladie très rare. Elle est particulièrement fréquente dans les populations d’origine africaine subsaharienne, des Antilles, d’Inde, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen. On estime que 50 millions d’individus en sont atteints dans le monde.